L’histoire de l’Halloween – l’histoire du marketing
Culture populairePrincesses, superhéros, pirates, sorcières, vampires, masques de clowns ou de Batman, l’Halloween a le vent dans les voiles. À preuve, les dépenses liées à la fête atteignent le milliard de dollars au Canada et plus de 8,4 milliards $ aux États-Unis (costumes – 3,1 milliards $ ; bonbons – 2,5 milliards $ ; et décoration – 2,4 milliards $).
D’origine Celtique, cette fête date de 2000 ans et célébrait le nouvel an. Elle fait le saut en Amérique du Nord par l’entremise de l’immigration Irlandaise.
À partir de là, l’histoire de l’Halloween, c’est l’histoire du marketing. Car la fête de l’Halloween, d’abord destinée aux adultes, devient une fête d’enfants au début des années cinquante. Sous l’emprise des dollars pubs de Kellogg et de Kool-Aid, les gâteaux, les sous noirs et les biscuits disparaissent graduellement. Ils font place aux sucreries, aux bonbons, aux chocolats et aux chips. Rapidement, les autres géants de la friandise font le saut dans l’Halloween.
Ces campagnes de publicité marquent officiellement le début de l’exploitation commerciale à grande échelle de l’Halloween qui deviendra fête d’enfants, puis plus récemment, fête des enfants et des plus grands…
Pour l’industrie du bonbon, c’est la prise deux dans le département «marketing des bonbons». En effet, comme je le mentionne à Radio-Canada en entrevue, l’industrie du candy avait cherché à stimuler les ventes de sucreries en 1916 en créant le Candy Day. Échec complet.
Pourtant, trois ans auparavant, Hallmark avait réussi à augmenter ses ventes de cartes de souhaits en concevant la fête de l’amour, ou si vous aimez mieux, la St-Valentin. Pour écouter l’entrevue, cliquer ici.