Sur le marketing de la gomme à mâcher
Branding / ImageDans les faits, faire l’histoire de la gomme, c’est faire l’histoire de l’évolution sociale et économique de l’Amérique du XXe siècle. Tout y est : un public jeune à conquérir, la carte de la nostalgie pour les grands et, surtout, le plaisir auquel le produit est associé. Comme nous le rappellait Ernest Dichter, chaque personne a une histoire reliée aux friandises, en général, et à la gomme, en particulier.
Commercialement parlant, la gomme continue d’être populaire parce que les fabricants ne cessent de réinventer la roue et d’être très innovateurs en matière de marketing. Les compagnies mettent beaucoup d’argent dans la recherche et le développement de nouveaux produits. Les couleurs, l’emballage, la forme et le nom des produits sont largement étudiés.
Le positionnement des différentes sortes de gomme est crucial. Chacun a sa niche. Il y a les gommes qui donnent une haleine fraîche, les sans sucre, les Sucrées, les gommes ballounes, etc.
« Il y a quelques années, comme le rappelle la journaliste Marianne White, Trident Splash a fait toute une vague avec le lancement d’une toute nouvelle gomme avec un centre juteux, qui libère deux saveurs afin d’offrir un goût à plus longue durée. Cette gomme a contribué à une croissance de 60 % dans sa catégorie et la saveur Fraise et kiwi est devenue numéro en seulement sept semaines. » Comme on s’en doute bien, elle a été rapidement imitée par ses compétiteurs, dont Dentyne.
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Voir aussi les articles suivants :
«Que sont nos friandises devenues ?» par Valérie Gaudreau (Le Soleil)
«Gomme à mâcher : le secret de ce succès» par Marianne White (Le Soleil)
«Mille et une saveurs : la révolution de la gomme à mâcher» par Marianne White (Le Soleil)