Comiccon 2012 : Star Trek en vedette
Culture populaire
À l’occasion du passage de William Shatner, le capitaine Kirk de la série Star Trek, au Comiccon 2012 à Montréal en fin de semaine prochaine, je fais l’histoire de la série Star Trek (Patrouille du cosmos, en français) avec Benoît Dutrizac à l’antenne du 98,5 FM à Montréal.
Créée par Gene Roddenberry dans les années 60, la série Star Trek a été nommée « série culte numéro 1 » de l’histoire de la télévision par le magazine américain TV Guide.
Dans les faits, Star Trek(l’original) est une série télévisée en 79 épisodes de 45 minutes, diffusée entre le 8 septembre 1966 et le 3 juin 1969 sur le réseau NBC (trois saisons au total, mais sans jamais occuper le Top 30 des émissions les plus populaires).
Dès 1970, la série Star Trek est disponible dans plus de 60 marchés sur la planète, aidé en cela par la composition de l’équipage : un Blanc, une Noire, un Russe, un Asiatique, un Britannique et un extraterrestre.
Ce Benetton avant l’heure annonce ce qui deviendra par la suite la norme dans la production télévisuelle hollywoodienne.
Au Québec, la série Star Trek sera diffusée à partir de 1971 à l’antenne de TVA et rediffusée sur Prise 2 quelques décennies plus tard.
Éventuellement, sous le poids des babyboomers qui vieillissent, la série donnera naissance à des films, des romans, des jeux vidéos, d’autres séries et de grandes rencontres – des trade shows – durant lesquelles les fans de la première heure échangent des souvenirs et des produits dérivés déguisés en Spock, le Comiccon Montréal 2012 étant un exemple parmi tant d’autres de cette popularité tout azimut.
Dans cette entrevue réalisée avec Benoît Dutrizac du 98,5FM à Montréal, je discute en détails du phénomène Star Trek. Un pur moment de nostalgie avec en prime les incontournables sons de portes coulissantes et de téléportations.
Je parle, entre autres, du concepteur de la série, des acteurs, des scénarios et des innovations technologiques consécutives à la première série. J’aborde également le premier baiser entre une Noire et un Blanc à la télévision, la planète des femmes à deux nombrils (et le pourquoi de cela) et la téléportation (et les raisons pour lesquelles on dut y recourir si fréquemment).
Vous y apprendrez, entre autres, que Gene Roddenberry s’inspira des voyages de Gulliver et de thèmes clés (guerre, paix, loyauté, impérialisme, lutte des classes, racisme, religion, sexisme, féminisme et technologie) pour bâtir sa trame de fond.
Et sans un sou, abandonné par la Paramount, Roddenberry donnera naissance à un autre phénomène clé dans les années 70 : les bloopers.
Pour écouter cette entrevue, cliquer ici.