Le UFC vendu 4 milliards $!
Branding / ImageOn apprend ce matin que le UFC a été racheté par un groupe d’investisseurs pour un montant de 4 milliards de dollars. Un retour sur investissement incroyable pour Lorenzo et Franck Fertitta.
Créé en 1993 à Denver, le UFC est devenue avec le temps la plus importante organisation de combat libre au monde.
En janvier 2001, White fait l’acquisition du UFC avec les gérants de casino Frank Fertitta III et Lorenzo Fertitta pour la modique somme de 2 millions $.
À son arrivée, White revoit de fond en comble les façons de faire du UFC. Conscient des problèmes d’image de la ligue et désireux de mettre fin aux poursuites à répétition qui entachent la réputation de la franchise, White choisit de nettoyer le monde du combat extrême pour multiplier les occasions d’affaires.
Pour ce faire, Dana White crée des catégories de pugilistes (jusque là, un lutteur de 300 livres pouvait affronter un spécialiste du karaté de 150 livres) ; il adopte le livre de règlements de la New Jersey Athletic Control Board, lequel interdit les coups derrière la tête ; et il développe le marché de la télévision à la carte (pay-per-view, en anglais), s’inspirant en cela des combats Ali-Frazier, premiers événements du genre à être diffusés à la télévision payante.
De nos jours, grâce à un contrat avec HBO, la boxe reste le sport de matelas le plus populaire en Amérique du nord, mais la durée des combats, la forme de l’arène et la grosseur des gants en font un sport ringard pour toute une génération de jeune gavée de sport extrême
Quant à la lutte, on le sait maintenant, c’est un spectacle arrangé, donc faux. En outre, les scandales de consommation de stéroïdes, les décès de lutteurs et les excès de langage dans le ring et à la télévision ont fini par nuire à l’image de la WWE.
En ce qui a trait au UFC, son modèle d’affaires a l’avantage de garantir des revenus constants grâce à la présentation de galas d’art martiaux à la télévision payante. Ces galas attirent jusqu’à 1,5 millions de clients.
Ceci dit, en terme de revenus totaux, le UFC reste le 3e sport de matelas derrière la boxe et la lutte. Elle peut toutefois se targuer d’attirer des commanditaires de premier plan comme Reebok (70 millions $ pour six ans), Bud Light et Harley-Davidson.
Mise au monde dans la tête du grand public par une téléréalité, The Ultimate Fighter, présentée à l’antenne de Spike TV de 2005 à 2011, le UFC a donc réussi à se tailler une place au soleil. Mais les défis restent entiers.