Les 10 pires prédictions médias de tous les temps
Culture populairePour la liste complète des pires prédictions de tous les temps, rendez-vous sur le site Internet de Deloitte. Ils ont plusieurs autres perles, 25 au total !
« Tout ce qui peut être inventé a été inventé. »
– Charles H. Duell, 1899.
– Charles H. Duell, 1899.
* Cette déclaration revient fréquemment dans l’actualité. Toutefois, selon un article publié dans le magazine The Skeptical Inquirer, cette phrase n’aurait jamais été prononcée par Monsieur Duell.
« Théoriquement, la télévision est possible, mais je la considère comme une impossibilité – une percée à laquelle nous ne devrions pas perdre de temps à rêver. »
– Lee de Forest, 1926
– Lee de Forest, 1926
* En plus d’avoir 180 brevets à son crédit, de Forest est à l’origine du son dans les films. Durant sa carrière, il créa plus de 25 entreprises. Il fut aussi impliqué dans des tonnes de poursuites judiciaires… et il se maria à quatre reprises, chose rare pour l’époque.
« Je crois qu’il y a un marché mondial pour peut-être cinq ordinateurs. »
– Thomas J. Watson, 1943
– Thomas J. Watson, 1943
* Il fut président de IBM de 1949 à 1956. Il est à l’origine de la culture organisationnelle de «Big Blue». À sa mort, il sera surnommé «Le plus grand vendeur de tout les temps» par la presse financière. Il est à l’origine d’une autre phrase célèbre : « Pour réussir, il faut doubler votre taux d’erreurs ». J’adore !
« La télévision ne saurait conserver toute part de marché après les six premiers mois. Les gens se lasseront vite de fixer une boîte de bois tous les soirs. »
– Darryl Zanuck, 1946
– Darryl Zanuck, 1946
* Il est le fondateur de la 20th Century Pictures qui deviendra plus tard la 20th Century Fox. Sa carrière s’échelonnera sur près de 50 ans, ce qui lui vaut aujourd’hui une étoile sur Hollywood Boulevard.
« Les ordinateurs du futur ne pourraient peser plus de 1,5 tonne. »
– Popular Mechanics, 1949
– Popular Mechanics, 1949
* Lancé en 1902 par H. H. Windsor. Fait à noter, l’une des couvertures du magazine Popular Mechanics dans les années soixante-dix donna à un certain Bill Gates l’idée d’écrire un programme informatique. Et vous connaissez la suite…
« Il semblerait que nous ayons atteint les limites du possible avec la technologie informatique. »
– John von Neumann, 1949
– John von Neumann, 1949
* Généralement considéré comme un des plus brillants mathématiciens du 20e siècle — et par le mathématicien français Jean Dieudonné, comme «le dernier des grands mathématiciens». Il joua un rôle clé dans le développement de la bombe à hydrogène.
« Le marché potentiel mondial pour les machines à photocopies est de 5 000, tout au plus. »
– IBM, 1959
– IBM, 1959
* Basée dans plus de 170 pays à travers le monde, IBM compte près de 400 000 employés. Fondée en 1896, l’entreprise fait son entrée à la bourse en 1916 sous le nom Computing Tabulating Recording Corporation. La compagnie devient IBM lorsque Thomas J. Watson en prend le contrôle en 1924 (en passant, IBM était le nom de la filiale canadienne de Computing Tabulating Recording Corporation).
« Il n’existe aucune raison pour quiconque de vouloir un ordinateur à domicile. »
– Ken Olsen, 1977
– Ken Olsen, 1977
* Formé au MIT, il fonde Digital Equipment Corporation (DEC) en 1957 avec Harlan Anderson. Olsen fut nommé «Entrepreneur le plus renommé des États-Unis» par le magazine Fortune en 1986.
« Au tournant du siècle, nous vivrons dans une société sans papier. »
– Roger Smith, 1986
– Roger Smith, 1986
* Personnage clé de l’histoire de GM pendant plusieurs décennies. Au centre de changements fondamentaux dans l’industrie de l’automobile, dont l’usage de la robotique. Lorsqu’il pris sa retraite, CNBC parla de lui comme «l’un des pires CEO de tout les temps».
« Je prédis qu’Internet… sera une supernova et qu’en 1996, il s’effondrera de façon catastrophique. »
– Bob Metcalfe, 1995
– Bob Metcalfe, 1995
* Celle-ci est superbe : gradué de MIT en 1969 avec deux diplômes universitaires, il fait sa maîtrise à l’Université d’Harvard. Il quittera cette université après qu’un responsable lui refuse une collaboration dans le projet Arpanet (qui deviendra plus tard Internet). Il y reviendra comme étudiant au doctorat mais sa thèse sera refusée. Elle portait… sur l’Arpanet ! Il fonda 3Com. De nos jours, une loi porte son nom : la loi de Metcalfe. Le monsieur est un génie !
Morale de cette histoire : nous pouvons tous nous tromper !
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